Tabac & Grossesse

Vous êtes enceinte et vous avez envie d’arrêter ou de diminuer le tabac, mais vous vous sentez seule face à cette démarche qui peut vous paraître difficile.

Donnez toutes ses chances à votre bébé.

L’arrêt du tabac crée les conditions d’un meilleur développement du bébé car il permet notamment de :

  • Améliorer les échanges placentaires, qui permettent la transmission de l’oxygène et des nutriments entre la mère et le fœtus,
  • Diminuer le risque d’accouchement prématuré
  • Diminuer le risque d’un faible poids de naissance du nouveau-né
  • Ramener le risque de mort subite du nourrisson à un niveau comparable à celui d’un non-fumeur.

Mais les bénéfices de l’arrêt du tabac sont aussi ressentis par l’ensemble de la famille. La maman retrouve toute l’acuité de ses sens comme le goût et l’odorat, tandis que le conjoint et les enfants sont libérés d’un tabagisme passif. Cette démarche est un beau cadeau à se faire à soi-même et aux siens.

Le sentiment de fierté légitime de la maman qui arrête de fumer et le sentiment de liberté sans tabac s’accompagnent d’économies financières non négligeables. Par exemple, pour 5 cigarettes fumées par jour, l’économie réalisée sur 6 mois se monte à environ 300 €.

Comment arrêter de fumer lorsque l’on est enceinte ?

Tout au long de votre grossesse, vous pouvez vous faire accompagner avec une sage-femme formée en tabacologie à l’IRAAT, Institut Rhône-Alpes Auvergne en Tabacologie.
Au cours de cet accompagnement, il vous est proposé un ou plusieurs rendez-vous avec une écoute active. S’il est préférable de démarrer au plus tôt, un suivi est possible à tous les stades de la grossesse.

Durant la première consultation, il vous sera proposé de tester vos motivations et votre dépendance à la nicotine (test de Fagerström). En consultation tout au long de la grossesse, vous pourrez mesurer votre taux de monoxyde de carbone (CO) et recevrez les encouragements nécessaires à poursuivre votre démarche.

Un accompagnement partiellement pris en charge

Les traitements nicotiniques de substitution (patch – gommes – pastilles) sont remboursés sur prescription médicale à hauteur de 65 % par l’Assurance Maladie obligatoire.

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